Remontées : la Pente !

Confidences :

– Dis Mamie, tu crois qu’ils vont divorcer ?

– Tu vois, mon trésor, lui est tellement Remontées

– Ça fait longtemps que tu sais ?

– Pas trop, mais ils ont ensemble une vie Communes.

– Alors, il vont s’aimer, hein, Mamie ?

– Peut-être pas, mais ils feront garde alternée. La vie, c’est comme les échelles à marées, il y a les hauts et les bas.

– J’aime pas les bas, hein Mamie ?

 

 

« L’ai-je bien descendu ? »

A marée basse, l’escalier descend profond,  mais les dernières marches sont les plus glissantes

Tout cela ne va donc pas améliorer la certitude des pas, et devant les sinuosités des arènes de l’hiver au public attentif (l’association des propriétaires et résidents – A.P.A.C.H.) et autres clients, les dérapages de l’ombre ne seraient plus des anecdotes.

 

 

De la cave à la lumière :

Perdus dans la vase au fond du trou, une seule solution : éviter les jeux de mains, toujours propices à l’enlisement, et se laisser guider par la lumière. La lumière ici, c’est la gouvernance, en installant l’équilibre harmonieux entre privé et public. Regardez, c’est pourtant simple, il suffit d’être … suisse, vous savez celui qui aime le consensus, celui qui n’aime pas le diktat, celui qui aime la belle nature que son environnement lui a offerte et qui sait la préserver, en somme celui qui sait mieux que tout autre, être raisonnable.

  

De la théorie…. :

Comme le terrain est glissant, exposons les concessions et prenons assurance sur ce que chacun sait faire de son mieux. Le privé sait plutôt mieux gérer l’exploitation et le fonctionnement, le public sait régir, investir et orienter pour le bien commun. Au privé la gestion opérationnelle, au public la gestion des actifs. Sans oublier que le « public » c’est le Peuple, et que les actifs, c’est Son bien commun.

 

A la pratique :

Inutile d’inventer l’eau chaude – qui ferait fondre notre beau glacier – Il suffit à titre d’illustration de regarder deux exemples qui marchent :

 Le premier est celui de l’assurance maladie, la Lamal : le public édicte les règles dans lesquelles les assureurs privés vont jouer, et ces mêmes privés vont concourir pour la meilleure performance, au bénéfice du client (l’assuré) – pour ceux qui seraient un peu bougons sur l’exemple, je leur rappellerai que l’assurance maladie coûte 40% moins cher en Suisse que chez de « grands voisins », eh oui – Mais, me direz-vous il n’y a pas d’actifs matériels à gérer dans ce cas. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais cela nous amène au second exemple.

 Le second exemple est celui des ports de plaisance en Europe et presque partout dans le monde. La mer est un domaine public inaliénable (traduction « la station »), et les installations portuaires (traduction « les remontées mécaniques ») sont pour la plupart des investissements publics, tout à fait logiques car ils ramènent de l’économie et de la richesse aux communes locales. En revanche la gestion opérationnelle fait l’objet d’une concession à une société privée, qui elle, va savoir gérer les services clients et la maintenance opérationnelle. Souvent cette concession est mise aux enchères et est accordée pour une dizaine d’années. Ça fonctionne très bien et partout.

 Ce principe de concession évite les bagarres perpétuelles entre les deux parties, chacun jouant un rôle clair, défini et dans le meilleur des compétences de chacun. Le public en retire un loyer et le privé mène sa politique, en croissance qualitative et quantitative, au mieux de ses intérêts qui se conjuguent alors avec ceux de ses clients.

 

Mais, alors, où est le diable ?

 Le diable, comme partout est dans le réglage du jeu, mais ce n’est pas un diable inconnu. Tant d’autres collectivités publiques ont établi ces systèmes avec efficacité, que de l’évoquer est certainement une banalité, sauf d’y avoir pensé.

 Ensuite, lorsqu’on partage les objectifs de ce chantier rénové, le chemin de la transition finit par couler de source.

 

Besoin d’aide ?

 L’Association des Propriétaires d’Appartements et de Chalets de Crans Montana est toujours à votre disposition,

 toujours pour construire,

 toujours ensemble,

 

Jean Metz

Comité Apach        

info@apach.ch

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